Repas de solidarité oraganisé par la JSA

Givors solidaire avec le peuple palestinien !

Ce samedi 1er novembre, à l’initiative des Amis de la J.S.A., s’est tenu un repas solidaire en soutien à la population de Gaza, durement touchée par la situation humanitaire.

Cet événement a rassemblé de nombreux habitants autour d’un moment de partage, de fraternité et d’engagement, témoignant une fois de plus de la solidarité constante de la population givordine envers les peuples du monde confrontés à la souffrance et à l’injustice

L’intervention de son président : Nedji SOUABEG:

Mesdames, Messieurs,

Merci d’être ici,

Merci de rappeler, par votre présence, que le cœur humain est plus vaste que les frontières et plus fort que les murs.

Il y a des instants où le monde semble s’obscurcir au point que les mots eux-mêmes paraissent impuissants. Gaza est de ces lieux où la douleur a pris visage humain, où l’enfant, la mère, le vieillard deviennent les témoins muets de ce que l’humanité peut avoir de plus injuste. Pourtant, même au cœur de cette catastrophe, il nous faut parler, il nous faut agir, non pas pour juger, mais pour rester debout.

« On ne peut pas, sous prétexte qu’il est impossible de tout faire en un jour, ne rien faire du Tout. »

« Les Amis de la JSA » ont pris l’initiative de ce déjeuner de solidarité pour Gaza. La solidarité n’a ni couleur, ni religion, ni frontière.

Elle est ce langage universel qui relie les âmes, apaise les blessures, et réchauffe les cœurs.

Nous ne prétendons pas réparer ce qui est brisé. Nous ne prétendons pas donner plus que ce que nous avons : un peu de notre temps, de notre attention, de notre solidarité. Mais ce peu, lorsqu’il est partagé, devient espoir. Et c’est cet espoir fragile mais tenace que nous voulons faire vivre aujourd’hui.

Notre association, Les Amis de la JSA, n’est ni un parti ni une tribune : elle est un lien. Un lien tissé entre ceux qui refusent de détourner le regard et ceux qui, là-bas, continuent de vivre, d’espérer, d’aimer malgré tout. Ce lien, c’est celui de la fraternité, cette valeur si simple et si exigeante, qui consiste à ne jamais désespérer des hommes, même quand le monde semble s’y employer.

Dans ce temps où tant de voix se taisent, la solidarité devient un langage. Et dans ce langage, il n’y a pas de haine. Il y a simplement la volonté obstinée de ne pas détourner le regard.

Nous savons bien que les mots, aujourd’hui, semblent impuissants. Ils se heurtent au vacarme des armes et au silence des indifférences. Mais l’histoire n’a jamais été faite seulement par les bruits du monde. Elle avance aussi grâce à ceux qui, dans un coin de lumière fragile, refusent de consentir à l’injustice.

Ce que nous défendons à Gaza, c’est l’idée même que chaque vie compte, que nul enfant ne doit grandir sous les décombres, et qu’aucun peuple ne mérite l’humiliation.

Nous savons que la paix n’est pas une promesse facile. Elle exige patience, courage et vérité. Mais elle commence souvent par des gestes simples : un repas partagé, une main tendue, un mot prononce sans rancune. C’est ainsi que renaît la confiance, même dans les heures les plus sombres.

Je tiens à exprimer, au nom des Amis de la JSA, toute ma gratitude à chacune et chacun d’entre vous. Votre présence ici n’est pas un simple geste : elle est une parole silencieuse, mais forte, une manière de dire que vous refusez indifférence et l’injustice.

Je vous remercie d’être les témoins de cette humanité qui se lève, qui résiste et qui croit encore en un avenir plus juste

Un grand merci aussi envers celles qui, avec patience, générosité et talent ont préparé le couscous que nous partageons. Ce plat est le fruit d’un savoir-faire ancestral transmis de génération en génération pour notre plus grand plaisir…

Bon appétit à tous

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